Parcours

BIOGRAPHIE

Griot du Burkina-Faso, djembé

Issu d’une grande famille de griot, Flatié a passé une enfance bercée par les chants, les mélodies des djembés, balafons, et koras. Tout le prédestinait à la musique. Très tôt il chante et joue à plusieurs instruments de musique. L’aisance avec laquelle il s’exprime lui confère la confiance de ses aînés. C’est ainsi que débute pour lui l’animation des cérémonies de mariage, de baptême, et de funérailles.

Toini son village natal ne tarde pas à devenir étroit pour ses ambitions. En 1987 il débarque à Bobo Dioulasso (Capitale économique du Burkina Faso). Une ville qui l’attire à travers son dynamisme culturel et du fait que de grands noms de la musique traditionnelle y résident.

Mais très vite les réalités de la grande ville l’éloigne de la musique et vont l’emmener à éxercer de petits boulots de vendeur d’eau, de garçon de maison pour survivre.

Un an plus tard, en 1988 rencontre avec Panga Dembélé, griot très connu dans l’animation des cérémonies de mariage et baptême à Bobo Dioulasso. Ce dernier le ramena à la musique et le pris sous sa protection.

Griot du Burkina-Faso, guitare

En 1989 il intègre la troupe Avenue de Bobo-Dioulasso et l’année 1990, première tournée hors du Burkina. Pendant un mois et demi la troupe parcoure le Mali, Flatié en sors grandement enrichit.

De 1990 à 1991 son chemin va croiser beaucoup de grands noms de la scène musicale de Bobo Dioulasso, tels Adama Boloba, Massa Dembélé, Tidiane Coulibaly, Baba Sako et bien d’autres. Toutes ses rencontres viennent renforcer son capital expérience.

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A la fin de 1991 Bakary Ouedraogo, directeur de troupe installé à Ouagadougou, repéra Flatié et l’engagea. Ceci va constituer une étape importante dans sa carrière, car il aura l’occasion d’évoluer davantage sous le registre de concert.

Griot du Burkina-Faso, kora

Après plusieurs années loin de Toini, Flatié ressent le besoin de se ressourcer et en 1992 il sursoit à tous ses engagements et retourne à son village.

1993 retour à Ouagadougou, il accompagnera Bintou Dembélé et Konomba Traoré dans les cérémonies de mariage et Baptême durant deux ans. En 1995 Hinza Diabaté, talentueux percussionniste, le présente à Théodore Lamoussa Kafando directeur de la compagnie les Bourgeons du Burkina. Avec cette structure c’est une grande aventure artistique qui le conduira en France, en Guyane et à l’intérieur du Burkina-Faso.

L’année 1996 le Burkina Faso accueille le 19ème Sommet France Afrique. La troupe d’animation de la Maison des jeunes et de la culture de Ouagadougou (MJCO) a en charge la création d’un spectacle de musique traditionnelle pour accueillir les invités. Hinza Diabaté soliste Djembé de la MJCO ne peut pas y prendre part. Il recommande Flatié Dembélé à son directeur artistique et après une période d’essaie concluante Flatié est intégré à l’équipe.

Cette création va lui permettre de jouer devant d’imminentes personnalités du monde politique Africain et Français.

Griot du Burkina-Faso, tama

Après un si long parcours Flatié Dembélé, rêve de pouvoir s’exprimer hors du continent. Le 17 Avril 1997, premier voyage de l’artiste en France.

De retour de cette tournée Française, Flatié monte en fin son propre groupe qu’il baptisa Wassénemi qui signifie solidarité en langue nationale bwamou. Depuis 1997 plusieurs tournées, sorties d’albums et animations d’ateliers de formation en danse et musique africaine enrichissent le parcours de Dembélé Flatié et le Wassénemi.

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